Pourquoi un garant physique n’assure pas les meilleures garanties ?

27 novembre 2023

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Lorsqu’il s’agit d’assurer les paiements de loyer, le recours à un garant physique par les propriétaires a longtemps été une pratique courante dans la sphère de la location immobilière. Cependant, cette approche traditionnelle ne convient pas à toutes les situations et peut même s’avérer inefficace en cas de défaillance du locataire. 

Quelles sont les conditions à respecter pour être garant physique ?

Un locataire peut demander à n’importe quelle personne de son entourage de se porter garant pour lui. Les parents représentent une grande majorité des garants physiques, mais les grands-parents, les frères et sœurs, membres de la famille éloignée, amis, collègues ou simples connaissances peuvent également se porter caution.

Cependant, deux conditions principales doivent être respectées pour que le dossier du garant physique soit éligible :

  • Présenter une situation professionnelle stable et des revenus réguliers : être en CDI ou avoir une entreprise depuis plus de 3 ans avec des bilans positifs. Il est également possible de se porter garant en étant retraité, si la pension de retraite correspond aux exigences de revenus du propriétaire. 
  • Avoir des revenus 3 fois supérieurs au montant du loyer : si le montant du loyer est de 850 euros par exemple, le garant doit pouvoir justifier d’un revenu minimum de 2 550 euros net. Toutefois, chaque propriétaire est libre de fixer le revenu minimum qu’il exige pour un garant.

Le garant physique choisi devra également mettre à disposition plusieurs documents pour justifier de sa situation, qui sont similaires aux documents qu’un locataire doit fournir :

  • Un justificatif de revenus : les trois derniers bulletins de salaire ou de pension de retraite, le dernier avis d’imposition, un avis de taxe foncière ou encore les trois derniers bilans comptables pour les travailleurs indépendants ;
  • Un justificatif de situation professionnelle : un contrat de travail, un certificat INSEE, un extrait K-Bis ou encore une attestation employeur ; 
  • Un justificatif d’identité en cours de validité : carte d’identité ou passeport ;
  • Un justificatif de domicile : une facture à son nom datant de moins de trois mois et mentionnant son adresse, une attestation d’assurance habitation ou encore un avis de taxe foncière. 

Ces différents éléments seront ensuite ajoutés au dossier du locataire. Un acte de cautionnement dument rédigé et signé par le garant, reprenant le montant du loyer et des charges ainsi que le type et la durée du cautionnement, devra figurer dans le bail de location. 

Les inconvénients d’un garant physique pour garantir son loyer 

Demander un garant à son locataire est commun pour de nombreux propriétaires : cette solution — totalement gratuite — est la plus courante, car de nombreux locataires peuvent compter sur leur entourage pour se porter caution.

Toutefois, cette solution est profondément inégalitaire, car tous les locataires n’ont pas la chance d’avoir des proches qui non seulement gagnent suffisamment bien leur vie, mais acceptent également d’être garants !

Se porter garant implique de lourdes responsabilités, puisqu’en cas de défaillances du locataire, c’est au garant de payer les loyers et charges dus. Cette responsabilité financière peut faire peur, et il arrive qu’un garant souhaite se rétracter, laissant alors le propriétaire sans solution de repli en cas de loyers impayés.

Enfin, attention au type de cautionnement inscrit dans le contrat de bail. Il en existe deux, et leur fonctionnement est fondamentalement différent pour les propriétaires : 

  • La caution simple : avant de pouvoir contacter le garant, le propriétaire doit relancer son locataire et lui faire parvenir un commandement de payer. Le garant ne pourra être contacté qu’après avoir effectué ces démarches.
  • La caution solidaire : le garant peut être contacté directement après le premier impayé de loyer pour exercer son rôle et rembourser le propriétaire.

En cas d’impayés, il sera donc plus difficile d’être remboursé par le garant de son locataire si ce dernier a signé un acte de cautionnement simple. Vous devrez d’abord entamer des démarches légales auprès de votre locataire avant de pouvoir contacter son garant.

Pour finir, il peut être compliqué d’évaluer le sérieux d’un garant physique, même si sa solvabilité est prouvée. En cas de refus de paiement de la part du garant, vous risquez de vous exposer à des démarches juridiques longues et coûteuses pour espérer être remboursé.

Les autres solutions pour sécuriser ses revenus locatifs 

Vous l’aurez compris, le garant physique n’est pas toujours la meilleure solution pour sécuriser ses loyers. Pas d’inquiétudes toutefois, car il existe des alternatives fiables et efficaces à proposer à vos locataires !

La caution bancaire

La caution bancaire pour un locataire offre une solution alternative solide aux approches traditionnelles faisant intervenir un garant physique. Conçue pour sécuriser les paiements de loyer et garantir l’intégrité du bien loué, la caution bancaire bénéficie autant aux propriétaires qu’aux locataires, en instaurant une relation de confiance basée sur des termes financiers clairs et transparents.

Concrètement, la caution bancaire consiste à verser une somme d’argent, généralement équivalente à plusieurs mois voire un an de loyer, sur un compte bloqué dans une institution financière. Cette somme, agissant comme garantie, peut être utilisée par le propriétaire en cas de manquement de paiement du loyer ou pour couvrir les éventuels frais de réparations nécessaires à la fin du bail. 

En optant pour une caution bancaire, les locataires éliminent l’obligation de solliciter un garant physique et accèdent ainsi plus facilement à des offres de location. Cela peut être particulièrement bénéfique pour les locataires n’ayant pas de garant disponible ou qui souhaitent préserver leurs relations personnelles de tout risque financier potentiel. 

Du point de vue du propriétaire, la caution bancaire vous offre une garantie financière plus robuste que la simple présence d’un garant physique. Les risques associés aux défauts de paiement ou aux dommages potentiels sont réduits, car les fonds nécessaires pour faire face à de telles situations sont déjà sécurisés. 

En revanche, cette solution peut être délicate à mettre en place, puisqu’elle exige du locataire qu’il bloque une somme d’argent importante. S’il ne dispose pas d’économies suffisantes, la caution bancaire lui sera refusée. De plus, les banques sont souvent exigeantes concernant les critères d’éligibilité à la caution bancaire. 

Garantme, l’alternative au garant physique

Première garantie gratuite pour les propriétaires bailleurs, contrairement à une GLI, Garantme vous permet de sécuriser vos revenus locatifs en se substituant au garant physique d’un locataire. Fiable, elle assure au propriétaire une protection durable. Avec un montant garanti allant jusqu’à 90 000 euros pour toute la durée du bail et de ses renouvellements, la caution Garantme prend en charge le remboursement de vos loyers sans franchise. La première indemnisation après déclaration du sinistre est effectuée sous cinq jours puis à date fixe chaque mois. 

Le fonctionnement 100 % en ligne de Garantme permet de constituer un dossier en cinq minutes. En tant que bailleur, vous bénéficiez d’un certificat d’éligibilité délivré en 24 h après vérification des justificatifs du locataire. Le profil est ainsi sécurisé et fiable pour le propriétaire.

La première garantie gratuite pour les bailleurs