Quels types de location pour se loger sans se ruiner ?

7 novembre 2025

Complexe résidentiel moderne avec espaces verts partagés et aire de jeux pour enfants, idéal pour les familles cherchant un logement économique et pratique. Ce lotissement contemporain se compose de plusieurs bâtiments de faible hauteur, dotés de balcons spacieux et de grandes fenêtres. Au cœur de la résidence, une pelouse bien entretenue accueille des équipements de jeux en bois, incluant une cabane, une échelle et un toboggan bleu, entourés de végétations variées et d'arbustes. Une allée piétonne en pavés permet un accès sécurisé aux différents bâtiments, tandis que des rangées de vélos garés illustrent une mobilité douce et économique. Ce type de logement en résidence collective offre un bon compromis entre confort, communauté et budget maîtrisé.

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Le logement représente le premier poste de dépense des ménages. En moyenne, les Français dépensent 26,7 % de leur budget pour se loger*. Heureusement, il existe des alternatives à la location classique pour se loger sans se ruiner.

Les logements à partager

Partager un logement avec des amis ou des inconnus permet de faire baisser le prix du loyer et d’accéder à plus d’espace. C’est également une façon de rompre l’isolement et de faire de nouvelles rencontres. En fonction de vos attentes et de votre budget, plusieurs options s’offrent à vous.

La colocation

En colocation, vous disposez d’une chambre particulière et d’un accès à des espaces communs (salle de bain, salon, cuisine). Vous pouvez aussi opter pour une location nue ou meublée. Cette solution reviendrait 13 % moins cher que la location d’un studio et 35 % moins cher que la location d’un appartement de deux pièces.**

Elle permet également de mutualiser les charges (eau, électricité, Internet, etc.).

Et la colocation ne séduit plus seulement les étudiants ! Aujourd’hui, ce type de logement attire aussi bien des jeunes actifs que des familles monoparentales, surtout dans les grandes villes comme Paris où la demande explose. Face à cette concurrence, propriétaires, colocataires et agences exigent souvent la présence d’un garant. Si 41 % des candidats choisissent encore un garant physique (souvent un proche), beaucoup se tournent désormais vers des organismes de cautionnement publics ou privés, comme Garantme.**

Le coliving

Le coliving est une version améliorée de la colocation, puisque vous louez une chambre dans une maison ou un appartement pensé spécifiquement pour la vie en communauté. Les chambres sont le plus souvent meublées et dotées d’une salle de bain particulière et le logement offre en plus des prestations de qualité, comme un espace extérieur aménagé, une buanderie, une salle de sport, un espace de coworking ou des services (ménage, conciergerie, maintenance, etc.).

Attention, vivre en coliving coûte plus cher que la colocation. Cependant, à Paris, dans les zones tendues et dans les grandes villes, cela reste plus économique que de louer un appartement seul. De plus, il s’agit d’une formule « tout compris ». Vous n’aurez pas à payer en plus pour l’énergie ou la fibre.

La chambre chez l’habitant

Louer une chambre chez l’habitant est le moyen le plus efficace pour se loger et déménager sans se ruiner, surtout dans les grandes villes. Pour un loyer jusqu’à deux fois moins cher qu’un studio, vous disposez d’une chambre meublée et vous partagez les parties communes (salon, cuisine, salle de bain) avec le propriétaire qui vit sur place. Autre avantage, les charges (eau, électricité, gaz) sont presque toujours comprises.

Louer une chambre chez l’habitant vous accorde les mêmes droits que dans une location classique. Vous signez un bail et vous pouvez percevoir les aides au logement. Mais bien sûr, vous avez moins de liberté qu’en colocation ou en coliving. Par exemple, le propriétaire a la possibilité de vous imposer des règles de vie (interdiction d’héberger des amis ou de recevoir de la visite après une certaine heure).

Les logements pour les jeunes

Les étudiants et les jeunes actifs de moins de trente ans peuvent accéder à plusieurs types de logement pas cher.

Les résidences étudiantes

Les étudiants boursiers peuvent prétendre aux chambres du CROUS. Mais si les tarifs sont imbattables, les places sont chères ! L’organisme dispose seulement de 173 000 places pour presque 3 millions d’étudiants !

Si votre dossier a été refusé ou que vous ne remplissez pas les critères de ressources, vous pouvez vous adresser à une résidence étudiante privée. Le prix des loyers est certes un peu plus élevé qu’au CROUS, mais les prestations sont plus qualitatives. Et cela reste plus avantageux qu’un studio.

Les foyers étudiants

Souvent gérés par des associations ou des organismes sociaux, les foyers étudiants vous donnent accès à une chambre ou à un studio pour un loyer modique. Les logements sont presque toujours meublés et peuvent être individuels ou partagés. En fonction des établissements, vous pouvez aussi accéder à des espaces collectifs (bibliothèque, réfectoire, salle de détente, etc.).

Les foyers de jeunes travailleurs (FJT)

Les foyers de jeunes travailleurs sont des logements destinés aux jeunes de moins de 30 ans qui débutent leur vie professionnelle (salariés, alternants, apprentis). En fonction des villes, le loyer peut aller de 250 à 500 euros par mois, charges comprises.

Dans un FJT, vous ne signez pas un bail, mais un contrat d’occupation d’un mois, reconduit automatiquement si vous souhaitez conserver votre chambre. Vous pouvez le résilier quand vous le souhaitez et le gestionnaire peut mettre fin à votre contrat dès lors que vous ne remplissez plus les conditions d’admission (âge, situation administrative ou professionnelle, etc.).

La cohabitation intergénérationnelle

À mi-chemin entre la colocation et la chambre chez l’habitant, la cohabitation intergénérationnelle fait cohabiter un propriétaire senior et un colocataire étudiant ou jeune actif. Elle permet à la personne âgée de bénéficier d’une présence au quotidien et au locataire de profiter d’un logement à un prix avantageux.

En fonction des contrats de colocation et du type de colocation intergénérationnelle envisagée, l’occupant peut être amené à rendre des services (ménages, courses) ou à tenir compagnie au propriétaire durant un certain nombre d’heures dans la semaine. Notez que ces obligations doivent être définies au préalable dans le contrat de cohabitation intergénérationnelle solidaire.

Les logements pour les ménages modestes

Les ménages avec des ressources modestes peuvent s’orienter vers le parc immobilier social et les solutions d’hébergement temporaire.

Les logements sociaux

Les logements sociaux ou habitations à loyer modéré (HLM) sont gérés par des bailleurs sociaux. Ils sont réservés aux personnes dont les ressources ne dépassent pas certains seuils. Le loyer y est plafonné et inférieur au prix du marché. Mais cette solution est victime de son succès ! Dans les zones tendues et les grandes villes, le nombre de logements disponibles est très inférieur à la demande. À Paris, par exemple, 12 000 logements sociaux sont attribués chaque année, alors que l’on compte 234 000 demandeurs de logement social dans la capitale***.

La ville et la préfecture ne sont pas les seules à attribuer des logements sociaux. De nombreuses entreprises cotisent auprès d’Action Logement (ex 1 % patronal) et peuvent faire attribuer un logement à leurs salariés. Cette solution est d'ailleurs souvent plus rapide qu’une demande auprès de la mairie.

Bon à savoir :

Si vous êtes salarié et que vous dépassez les barèmes de ressources pour le logement social, vous pouvez peut-être accéder à un logement dit abordable via l’organisme Action Logement.

Les résidences sociales

Les personnes avec des ressources modestes ou précaires peuvent également trouver un logement pas cher dans une résidence sociale. Ces structures, gérées par des associations ou des organismes privés, proposent des chambres ou des appartements pour un prix modique et un accompagnement social. Attention, ces résidences sont supposées être des hébergements temporaires, mais vous pouvez y rester quelques années.

L’admission se fait généralement par l’intermédiaire d’un travailleur social, mais certains établissements acceptent les candidatures en direct sur leur site Internet.

 

En résumé, plusieurs types de location existent pour se loger sans se ruiner. En fonction de votre situation et de votre mode de vie, vous pouvez opter pour différentes formes de colocation, voire pour des logements sociaux ou associatifs.

*Source : INSEE, France portrait social édition 2023

**Source : baromètre Oqoro 2024 de la colocation

***Source : Ville de Paris https://www.paris.fr/pages/attribution-des-logements-sociaux-de-la-ville-de-paris-120

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