Investissement locatif : comment investir dans l’immobilier ?
L’immobilier, placement préféré des Français, est toujours considéré comme une... Voir plus
Accueil > Propriétaire > Prévision du marché...
Alors que nous vivons une conjoncture économique difficile entachée par l'inflation et les défis du réchauffement climatique, nombreux sont ceux qui se demandent comment le marché de l'immobilier va être affecté. Y aura-t-il une baisse des prix ou une diminution du nombre de transactions ? Nous vous proposons ici un éclairage pour vous aider à concrétiser vos projets pour cette année 2023. Quelles tendances entrevoir pour l'immobilier en 2023 ? Si vous êtes propriétaire d'un bien immobilier ou si vous envisagez d'effectuer une demande de crédit immobilier, l'année 2023 risque de ne pas tenir toutes ses promesses. Explications.
C'est indéniable, en 2023, les taux d'intérêt continuent d'augmenter et cela ne devrait pas s’arrêter dans l’immédiat. Les prévisions pour cette année indiquent ainsi un marché moins dynamique. Le début d'année a été morose avec près d'un crédit immobilier sur deux refusé. Les prix élevés des logements, eux, restent stables. Les experts du logement prévoient cependant une baisse de la valeur de certains biens immobiliers allant de 3 à 10 %, en fonction de leur situation géographique et de leur score DPE (Diagnostic de Performance Énergétique), source Journal de l'Agence. Néanmoins, malgré l'inflation actuelle et la hausse des taux d'intérêt qui s'ensuit, le marché immobilier devrait continuer à se développer, mais à un rythme beaucoup moins soutenu qu'auparavant.
Le marché de l'immobilier a connu un volume élevé de transactions en 2022, malgré des conditions de crédit de plus en plus compliquées en raison de la hausse des taux d'intérêt. Selon la FNAIM, environ 1 100 000 ventes ont été finalisées en 2022, ce qui en fait la deuxième année la plus prospère pour les transactions au cours des deux dernières décennies, source Journal de l'Agence. Bien que les taux d'intérêt soient restés sensiblement inférieurs à ce qu'ils étaient il y a plus de dix ans, leur augmentation rapide a entraîné une baisse du nombre de prêts accordés depuis l'été 2022. La mécanique liée au taux d'usure (taux maximum que peut octroyer une banque à un emprunteur) ayant également accentué ce phénomène. Alors, faut-il s'attendre à une baisse des prix de l'immobilier en 2023 et si oui, quand ? Personne ne peut réellement répondre avec certitude. Cependant, le secteur de l'immobilier reste confronté à des défis importants, tant sur le marché traditionnel que sur le marché moderne. Les prix commencent à baisser sur le premier, tandis que le second est confronté à un déséquilibre entre l'offre et la demande qui inquiète les experts du secteur. Le marché est affecté par l'augmentation des taux d'intérêt et par un système du taux d'usure qui ne fonctionne toujours pas comme prévu malgré les réformes engagées.
Les villes moyennes résistent encore bien et devraient connaître une sensible hausse d'environ 3 % en 2023, source Les Echos Investir. Les zones rurales connaissent, elles, une croissance soutenue de l'immobilier. Cela s'explique par deux facteurs : la crise du COVID qui a poussé les employés à quitter les villes et l'adoption généralisée du télétravail. Malgré le resserrement des conditions de crédit dû à l'inflation, les prix raisonnables pratiqués dans les zones rurales augmentent les chances des acheteurs d'obtenir leur prêt. Les prix de l'immobilier dans les campagnes devraient poursuivre leur trajectoire ascendante en 2023, avec une augmentation attendue au cours des 12 prochains mois. Au fur et à mesure que l'on s'éloigne des zones urbaines les plus grandes et les plus peuplées, le marché devient de plus en plus dynamique. Par conséquent, si vous envisagez d'investir, il demeure judicieux de vous concentrer sur l'achat de propriétés résidentielles dans les villes de taille moyenne. Investir dans une maison en zone rurale peut également s'avérer très intéressant, car il semble que l'immobilier à la campagne soit toujours sur une dynamique ascendante.
Avec la volonté du gouvernement de chasser les passoires thermiques sur son territoire, il est possible que certains biens immobiliers subissent une décote. Notamment, les biens classés F ou G à l'actuel DPE. En effet, à compter d'avril 2023, un audit énergétique est obligatoire pour vendre et mettre les logements énergivores sur le marché immobilier.
Les améliorations potentielles à apporter pour augmenter la classification d'une habitation devront être mentionnées. Bien que non obligatoires pour la conclusion de la vente, leurs détails seront communiqués à l'acheteur potentiel. De plus, il s'avère que certaines banques décident d'ores et déjà de ne plus financer ni accorder l'obtention d'un crédit immobilier pour financer l'achat de passoires thermiques.
Les travaux de rénovation énergétique ne sont pas une obligation pour la mise en vente d'un bien immobilier. Il s'agit uniquement d'une obligation d'informations. Néanmoins, les conséquences ne peuvent être ignorées. L'audit énergétique peut constituer une base légitime pour négocier un prix de vente inférieur, compte tenu de la nécessité d'effectuer des réparations coûteuses à court ou moyen terme. Par conséquent, les propriétaires de logements énergivores doivent se préparer à voir la valeur de leur logement diminuer. Les tendances actuelles du marché révèlent que les biens immobiliers économes en énergie (logements dits verts ou BBC) influencent déjà les prix de l'immobilier.
Explorer plus d'articles :
Investissement locatif : comment investir dans l’immobilier ?
L’immobilier, placement préféré des Français, est toujours considéré comme une... Voir plus
Quel type de logement acheter pour louer ?
L’investissement locatif vous intéresse depuis des années et vous envisagez... Voir plus
Garantme & Flatlooker : l’assurance de l’investissement locatif
Près de 70 % des français choisissent d’investir dans l’immobilier.... Voir plus