Art 22 de la loi du 6 juillet 1989 : révision du loyer et droits des locataires

7 juin 2023

Loi 6 juillet 1989

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La loi du 6 juillet 1989 est un texte législatif qui régit les rapports locatifs et vise à protéger les droits des locataires et des propriétaires. Cette loi établit un ensemble de règles et de dispositions définissant les droits et les obligations de chaque partie. L'art 22 de la loi de 6 juillet 1989 établit quant à lui les modalités de révision du loyer. Droits et devoirs du locataire, révision de loyer selon l'art 22 de la loi du 6 juillet 1989, obligations du locataire à la fin du bail : Garantme vous éclaire sur cette loi incontournable. 

Qu'est-ce que la loi du 6 juillet 89 ?

Les principaux droits des locataires selon la loi du 6 juillet 1989

Grâce à cette loi, les locataires bénéficient de droits fondamentaux, mais aussi de devoirs. 

Les locataires ont d'abord le droit de jouir paisiblement du logement loué. Cela signifie que le propriétaire ne peut pas intervenir de manière abusive ou restreindre indûment l'accès au logement. Le locataire a aussi droit à un logement décent. Celui-ci doit répondre à des critères spécifiques en termes de sécurité, de salubrité et d'équipements. Cette loi accorde également des droits en matière de durée du contrat de location. Ainsi, le locataire peut bénéficier d'un bail d'une durée minimale de trois ans, renouvelable tacitement. 

Les devoirs des locataires selon la loi du 6 juillet 1989

En contrepartie de ces droits, les locataires ont également des obligations à respecter. Ils doivent notamment payer le loyer et les charges aux dates convenues, entretenir le logement, respecter le règlement de copropriété s'il y a lieu, et informer le propriétaire en cas de travaux nécessaires ou de problèmes affectant l'habitation. 

La révision du loyer selon l'art 22 de la loi du 6 juillet 1989

Les modalités de révision du loyer selon l'art 22 de la loi du 6 juillet 1989

L'art 22 de la loi du 6 juillet 1989 établit les règles concernant la révision du loyer dans le cadre d'un contrat de location résidentielle en France.

Selon la loi, le loyer initial fixé lors de la signature du contrat de location ne peut être révisé qu'une fois par an. La révision doit avoir lieu à la date convenue dans le contrat ou, à défaut, à la date anniversaire de la prise d'effet du bail. Il est obligatoire de respecter cette périodicité pour toute augmentation de loyer. 

Encadrement des augmentations de loyer

L'art 22 de la loi du 6 juillet 1989 prévoit également des règles strictes pour encadrer les augmentations de loyer. L'objectif est de garantir une certaine stabilité et protection aux locataires. Selon cette disposition légale, la révision du loyer ne peut être effectuée que dans les limites fixées par un indice de référence des loyers (IRL). Cet indice est établi par l'Institut national de la statistique et des études économiques (INSEE) et reflète l'évolution moyenne des loyers en France. Ainsi, lors de la révision annuelle du loyer, l'augmentation ne peut excéder la variation de l'IRL sur une période donnée. Notez toutefois que des exceptions sont prévues en cas de travaux d'amélioration réalisés par le propriétaire. 

Quelles sont les principales obligations du locataire à la fin du bail ?

À la fin d'un bail, le locataire est tenu de respecter certaines obligations importantes.

  • La remise en état du logement : le locataire est généralement tenu de restituer le logement dans l'état initial.
  • L'état des lieux de sortie : le locataire doit réaliser un état des lieux de sortie en présence du propriétaire ou de son représentant. 
  • La régularisation des charges : le locataire doit s'être acquitté de toutes ses charges locatives avant son départ. 
  • Le préavis de départ : le locataire est tenu de donner un préavis de départ au propriétaire, conformément aux dispositions du contrat de location ou à la législation en vigueur.
  • La restitution des clés : le locataire doit restituer toutes les clés du logement au propriétaire ou à son représentant. 

Quelles dégradations peuvent être facturées au locataire ? 

Lorsqu'un locataire quitte un logement, il peut dans certains cas être tenu responsable des dégradations causées pendant la période de location : 

  • lors de dégradations qui ne sont pas liées à l'usure normale du bâtiment ;
  • lors de dégâts faisant suite à une négligence ;
  • lors de dommages causés par des animaux domestiques ;
  • si des manquements aux obligations contractuelles sont constatés (entretien du logement ou travaux non autorisés).

Les agences sont en mesure de sélectionner vos locataires afin de vous éviter tous ces désagréments.

Destinées à protéger les locataires, la loi du 6 juillet définit les droits et obligations de chaque partie. Il est donc indispensable d'en prendre connaissance afin de maintenir une relation harmonieuse entre locataire et propriétaire. 

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