En France, les locataires aux revenus modestes âgés de plus de 65 ans bénéficient d’une protection supplémentaire, avec des conditions de résiliation du bail encadrées. Mais selon leur choix d’hébergement, certains seniors disposent aussi d’aides au logement spécifiques. Locataire retraités, vous vous interrogez sur les aides au logement qui vous sont offertes ? Critères d’éligibilité, modalités de calcul, demandes, etc., Garantme vous guide.
Locataire et retraité : quelles aides au logement ?
Selon l’INSEE, les aides au logement concernent 6 millions de ménages en France, soit 1 foyer sur 5. Et parmi eux, 44 % des bénéficiaires sont des ménages dont la personne de référence a 50 ans ou plus. Mais, quelles aides au logement s’appliquent aux profils des locataires retraités ? Faisons le point.
L’APL, l'aide personnalisée au logement
L’APL, versée par la Caisse d’Allocations Familiale (ou la MSA, pour les retraités du régime agricole) est une aide financière qui réduit la charge financière des foyers les plus modestes. Elle s’adresse à tous les actifs, des étudiants aux retraités.
C’est concrètement l’une des aides au logement dont les retraités bénéficient le plus pour réduire le coût de leur résidence principale. La plupart des logements sociaux et certains EHPAD ou logements privés conventionnés avec l’État ouvrent d'ailleurs droit à l’APL.
À noter que le montant de l’aide dépend des revenus du ménage, du montant du loyer, de la composition du foyer et de la zone géographique où il se situe.
L’ALF, l'allocation de logement familiale
Moins répandue chez les retraités, l'allocation de logement familiale concerne les personnes qui ne peuvent pas bénéficier de l’APL, qui sont mariées depuis moins de 5 ans, qui ont des enfants (nés ou à naître) ou avec une personne à charge.
L’ALS, l'allocation de logement sociale
L’allocation de logement sociale s’adresse aux retraités qui ne remplissent pas les conditions pour bénéficier de l’APL ou de l’ALF. C'est le cas par exemple si leur logement n’est pas conventionné. Ils peuvent être directement locataires ou hébergés en maison de retraite.
Bon à savoir : Selon son logement et ses ressources, un locataire retraité peut prétendre à l’APL, à l’ALS ou à l’ALF, mais ne peut cumuler ces trois aides au logement.
Des aides complémentaires
Selon votre commune de résidence, vous pouvez être éligible à d’autres aides financières. Par exemple, à Paris, certains profils de retraités peuvent recevoir l’aide "Paris Logement". Dans la Métropole de Lyon, le Fonds de solidarité logement (FSL) peut prendre en charge une partie du loyer des retraités en difficulté financière. Enfin, certains départements complètent également ces dispositifs avec l’APA (Allocation personnalisée d’autonomie), qui finance des travaux d’adaptation du logement pour favoriser le maintien à domicile des personnes âgées.
Comment faire une demande d'aide au logement ?
Locataires retraités, vous vous demandez à qui s'adresser et comment bénéficier de ces aides ? Pour bénéficier de l'APL, de l'ALF ou de l'ALS, vous devez contacter votre Caisse d'Allocations familiales (CAF) locale. Notez que vous pouvez effectuer les démarches en ligne sur le site Web de la CAF, ou vous rendre en personne dans l'un de leurs bureaux.
Pour bien préparer votre dossier, pensez à rassembler les pièces justificatives de votre situation locative :
- Copie du bail ;
- Relevé d’Identité Bancaire ;
- Avis d’imposition ;
- Attestation de retraite.
En cas de difficulté, vous pouvez être accompagné dans vos démarches par un travailleur social, par le CCAS (Centre communal d’action sociale) de votre commune, ou même par des associations locales d’aide aux seniors.
La recherche de logement en tant que locataire retraité
Pour un retraité, trouver un logement peut s’avérer très complexe, surtout si ses revenus ont diminué. En France, les locataires retraités bénéficient toutefois d’un cadre de protection reconnu par la loi. Aussi, des solutions complémentaires existent pour aider les retraités dans leur recherche.
Un profil de locataire protégé
La loi du 6 juillet 1989 prévoit des mesures de protection spécifiques pour les locataires retraités aux ressources les plus modestes. Ainsi, un propriétaire bailleur ne peut donner congé à son locataire s’il est âgé, sans avancer de raison légitime (non-paiement répété des loyers, trouble du voisinage, reprise du logement pour occupation personnelle). Les conditions d’expulsion d’un locataire retraité sont également encadrées par la loi.
La Caution Garantme, un atout en plus pour trouver un logement
Comment maximiser ses chances de trouver un logement en étant à la retraite ? Aujourd’hui, tous les profils de locataires peuvent sécuriser leur dossier de location, y compris les retraités. Pour rassurer les propriétaires quant à la solidité de votre dossier, souscrire la Caution Garantme est un avantage indéniable, aussi bien dans le parc immobilier privé que pour les résidences seniors.
La Caution Garantme est en effet une assurance payante qui vous permettra de valoriser votre profil auprès des propriétaires, en leur apportant une garantie de sécurité supplémentaire. Pour les propriétaires bailleurs, choisir un locataire certifié par Garantme donne l’assurance d’une indemnisation rapide en cas de sinistre ou d’impayés de loyers. Son tarif est évolutif et correspond à 4,5 % du montant annuel du loyer, charges comprises.
Bon à savoir : Garantme se porte garant pour une multitude de profils (étudiants, expatriés, freelances, intermittents du spectacle, professions libérales), ainsi que pour les retraités.
Pour les locataires seniors, les aides financières au logement sont essentielles pour pallier la baisse des revenus une fois l’âge de la retraite venu. Les foyers qui remplissent les conditions de ressources peuvent profiter de diverses aides, comme l'APL, l’ALS ou l’ALF. De plus, d’autres outils sont possibles pour sécuriser son parcours locatif à la retraite et trouver plus facilement un logement, à l'image de la Caution Garantme. Pensez-y !
