FAQ : Garant|mePro, comment ça marche ?
Vous trouverez dans cette FAQ l'ensemble des réponses aux questions que vous... Voir plus
25 mars 2020
Garantme a fêté ses 5 ans en octobre dernier. Pour nos 2 fondateurs, Thomas et Émile, c’est l’occasion de faire le bilan et de regarder le chemin parcouru. Revenons sur les premières années de l’entreprise :
- Quelle est l’origine du projet ?
- Comment Garantme a su s’adapter aux besoins du marché ?
- Comment expliquer la forte croissance de Garantme même en temps de crise ?
- Quels sont les temps forts à retenir des premières années de cette aventure entrepreneuriale ?
Fluidifier le marché de l’immobilier locatif
C’est en 2017 que la première pierre de Garantme a été posée. Mais pour bien comprendre l’histoire de ce projet, il faut remonter un peu dans le temps.
À l’époque, nous étions à HEC. Nous suivions tous les 2 la majeure entrepreneuriat et nous avions une vision commune du type d'entreprise que nous voulions créer. En plus, nous avons tous les deux fait des choix personnels assez forts au même moment de notre vie et du coup, on s’est rapproché et ça nous a donné confiance l'un envers l'autre dans le fait de s'associer.
Comme de nombreux étudiants, nous avons vécu une expérience d’accès à la location qui était très compliquée par manque de garants. En plus, à l’époque, le marché de l’immobilier locatif était très peu digitalisé : déposer un dossier pour une location était un vrai parcours du combattant, car il fallait monter un nouveau dossier à chaque fois, imprimer toujours plus de justificatifs, déposer son dossier à l’agence immobilière, puis ensuite, au propriétaire.
C’est pourquoi Émile avait la volonté de digitaliser le dossier locatif. Nous nous sommes lancés sur cette idée-là, mais à l’époque, les agences immobilières n’étaient pas prêtes à payer pour cette solution.
“On a rencontré une centaine de professionnels de l'immobilier, des propriétaires, des locataires et on a compris que le marché manquait d'une solution de caution. On a alors lancé le premier service de garants en France à la fin de l'année 2017.” Thomas Reynaud
Une première levée de fonds
2018 est une année importante pour Garantme. Quand nous avons lancé le projet en 2017, on pensait adresser à un problème de niche : la difficulté pour les étudiants internationaux de voir leur dossier locatif accepté faute de garants. Et en fait, petit à petit, on se rend compte que le projet a un énorme potentiel, car les difficultés d’accès au marché locatif concernent une cible beaucoup plus vaste : les salariés en CDD ou en période d’essai, les indépendants, etc.
En 5 mois, nous avons atteint les 100 premiers clients, alors que nous n’étions que 2 sur le projet. Au final, à la fin de l’année, nous avions réussi à convaincre près de 1200 clients !
C’était le moment de faire une première levée de fonds pour passer à la vitesse supérieure.
Une croissance qui s’accélère
Et c’est justement ce qu’il s’est passé en 2019.
Nous avons recruté nos premiers salariés. Des membres qui sont toujours à nos côtés aujourd’hui. Ce sont des gens qui ont un parcours intéressant chez Garantme, car ils ont occupé de nombreuses fonctions. Au départ, ils étaient stagiaires au sein de différents services. Ensuite, ils sont devenus chefs d’équipe, puis managers.
Nous avons quitté Station F en 2019. Nous étions dans l’incubateur depuis le tout début de l’aventure, mais petit à petit, l’équipe s’est agrandie et il était temps d’investir nos premiers locaux.
“2019 a surtout été une année intéressante parce que nous sommes passés de 1 200 à 6 000 clients : on a bien vu l’effet d’accélération qu’une levée de fonds peut provoquer.” Émile Karam
Une start-up qui sort renforcée du confinement
“On part lever fin janvier et autour du 10 mars, donc en 5-6 semaines, on a une vraie traction sur la levée. Il y a 6 ou 7 fonds qui sont prêts à nous émettre une lettre d'intention. Mais 5 jours plus tard, on est confiné.” Thomas Reynaud
C’était une période très difficile à vivre, parce que Garantme, c’est une start-up qui s’adresse au marché de la mobilité. Quand les gens sont confinés, il n’y a plus de mobilité, donc plus d’entrée de chiffre d’affaires. Il a fallu recourir au chômage partiel et couper les prestations de nos fournisseurs, jusqu’à ce que la vague passe.
Au final, 2020 a été une année fédératrice pour Garantme, car l’équipe a appris à se connaître et surtout, nous sommes restés soudés.
“Quand on est une entreprise solide, on est capable de traverser toutes les épreuves. Le confinement nous a permis de montrer que nous étions forts sur les plans financiers et humains.” Émile Karam
Alors quand le Président a annoncé le déconfinement, toutes les planètes se sont réalignées et la levée de fonds a pu se faire en juillet, avec seulement quelques mois de retard.
À la fin de l’année 2020, nous avions de nouveaux moyens financiers à notre disposition. Et à ce moment-là, l’ambition de départ avait clairement évolué.
Nous ne voulions plus être considérés comme une boîte spécialisée dans la garantie locative pour les étudiants. Notre objectif était d’aider les agences immobilières à assurer l’intégralité de leur parc.
Mais pour être pris au sérieux, il a fallu initier un gros travail sur notre identité de marque. Nous avons retravaillé sur notre vision, notre ambition, notre mission et même notre identité visuelle afin de pouvoir dévoiler le nouveau visage de Garantme dès le début de l’année 2021.
Notre entreprise, qui a beaucoup évolué depuis son lancement a depuis fait face à de nombreux challenges : à découvrir dans la seconde partie de notre bilan.
