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Assurer la gestion locative d’un bail mobilité | Garantme

Rédigé par Équipe garantme | 17 sept. 2025 07:00:00

Dans votre agence immobilière, vous avez pour habitude de prendre en charge la gestion locative des biens de vos clients. 95 % du temps, il s’agit d’un contrat de location classique, mais il arrive qu’on vous fasse la demande d’un bail mobilité ? Dans ce cas bien précis, comment assurer une gestion locative optimale pour à la fois satisfaire le propriétaire bailleur et le locataire ? 

Découvrez nos conseils pour mieux comprendre les règles du bail mobilité.

Votre agence immobilière pourra ainsi adapter son offre pour apporter la meilleure qualité de service à ses clients !

Les caractéristiques du bail mobilité

Porté par la loi Elan, le bail mobilité apporte de la flexibilité dans le secteur de l’immobilier locatif. Mais attention, il ne peut pas être mis en place dans en toute circonstance. Votre agence immobilière doit donc veiller au respect des règles pour protéger les propriétaires qui font appel à vos services pour la gestion locative de leur logement. 

À qui s’adresse le bail mobilité ?

Le bail mobilité concerne uniquement les locataires qui se trouvent dans l’une des situations suivantes lorsque le contrat débute

  • Études supérieures
  • Contrat d’apprentissage
  • Stage
  • Formation professionnelle
  • Service civique
  • Mutation professionnelle
  • Mission temporaire dans le cadre d’une activité professionnelle

Ainsi, un étudiant qui effectue son stage de fin d’études dans une ville différente de sa résidence principale peut bénéficier du bail mobilité. Par contre, un jeune actif qui vient de signer un CDD de 6 mois ne peut pas y prétendre, et ce, même si sa résidence principale se trouve à l’autre bout de la France. 

Bon à savoir : Un bail mobilité dans le cadre d’une colocation est possible ! Mais à la différence du bail classique, le propriétaire bailleur n’a pas le droit d’ajouter une clause de solidarité au contrat. Chacun est ainsi responsable de sa propre part de loyer et de charges. Ainsi, si un colocataire quitte le logement du jour au lendemain sans payer sa part, le propriétaire ne peut pas se retourner contre les autres colocataires pour récupérer l’impayé : ce serait contraire à la loi.

Pour quel type de logement ?

Attention, dans le cadre d’un bail mobilité, le logement est forcément meublé

En plus d’être décent, le bien doit donc être équipé avec au minimum : 

  • Literie avec couette ou couverture
  • Volets ou rideaux dans les chambres
  • Plaques de cuisson, four ou four à micro-ondes, réfrigérateur, congélateur ou compartiment à congélation du réfrigérateur d'une température maximale de -6°
  • Vaisselle en nombre suffisant pour que les occupants puissent prendre les repas et ustensiles de cuisine
  • Table et sièges
  • Étagères de rangement
  • Luminaires
  • Matériel d'entretien ménager adapté aux caractéristiques du logement 

Retrouvez ici la liste des éléments qui doivent obligatoirement équiper une location meublée

Quelles différences avec un contrat de location classique ?

La principale différence concerne la durée du contrat de location. En effet, la durée du bail de mobilité est comprise entre 1 et 10 mois. S'il reste possible de modifier sa durée une fois à l’aide d’un avenant, il est interdit de dépasser 10 mois au total. 

De plus, le propriétaire n’a pas le droit de demander un dépôt de garantie au locataire. Par contre, il peut exiger un garant pour sécuriser son investissement locatif. 

Une gestion locative optimale dans le cadre d’un bail mobilité

Le bail mobilité, ça change quoi à la gestion locative pour une agence immobilière ? Découvrez nos conseils pour garantir la satisfaction de vos clients.

La vérification de la situation professionnelle du locataire

Avant toute chose, il est impératif que vous preniez le temps de vérifier la situation professionnelle du locataire avant d’établir un bail mobilité. En effet, comme nous l’avons déjà expliqué dans cet article, ce contrat de location hyper flexible ne concerne pas tout le monde. 

Il faut donc que vous demandiez au locataire un document qui justifie sa situation professionnelle : convention de stage, contrat d’apprentissage, attestation de formation, etc. 

La sécurisation de l’investissement du propriétaire avec un garant payant

Quand un bailleur s’adresse à une agence immobilière pour la gestion locative de ses biens, il ne veut pas uniquement gagner du temps. Il souhaite également être rassuré. C’est pourquoi il est recommandé d’exiger un garant payant plutôt qu’un garant physique dans le cadre du bail mobilité

En effet, avec un garant payant, le propriétaire a l’assurance de recevoir le paiement de ses loyers en temps et en heure, y compris si le locataire est en retard, alors qu’avec un garant physique, récupérer des impayés peut s’avérer long et compliqué. Ce n’est pas l’idéal pour protéger son investissement locatif.

Pourquoi ne pas inciter les candidats à opter pour la Caution de Garantme ? Cette solution ne concerne pas seulement les locataires qui n’ont pas de garant solvable et sérieux dans leur entourage. Elle peut également rassurer les propriétaires, puisque chez Garantme, nous certifions exclusivement les dossiers les plus sérieux. 

L’importance de l’état des lieux d’entrée et de sortie

Comme il s’agit d’une location meublée, il est nécessaire de mener un état des lieux d’entrée et de sortie minutieux. C’est essentiel pour contrôler les éventuelles dégradations du logement, mais aussi pour vérifier qu’il ne manque aucun meuble ni aucun appareil électroménager. 

Si l’état des lieux est incontournable en location, il l'est encore plus dans le cadre d'un bail mobilité, car le locataire n’a pas prévu de rester longtemps dans le logement. Attention donc aux dégradations par manque de soin

La surveillance de l’échéance du contrat de location

Nous recommandons aussi à votre agence immobilière de surveiller l’échéance du contrat de location : 

  • Pour proposer un avenant au locataire qui souhaite rester dans le logement plus longtemps que prévu (dans la limite des 10 mois) ;
  • Pour proposer au locataire de passer sur un bail d’habitation classique s’il souhaite continuer de louer le logement au bout des 10 mois prévus au contrat ;
  • Pour anticiper la remise du bien en location et éviter la vacance locative.

Bon à savoir : Le locataire dispose d’un préavis d’un mois dans le cadre du bail mobilité.

 

Agences immobilières, vous avez toutes les clés en main pour mettre en place une gestion locative optimale, que ce soit pour un contrat de location classique ou un bail mobilité, à condition de bien vous renseigner sur les règles à respecter dans les deux cas !