En France, il est courant de demander un garant à un locataire pour se prémunir des loyers impayés. Toutefois, certains candidats ne peuvent pas toujours satisfaire cette exigence. C’est notamment le cas des jeunes actifs, des salariés en situation de mobilité ou encore des expatriés. Pour eux, accéder à un logement en location sans garant relève souvent du parcours du combattant, car les propriétaires bailleurs ont tendance à refuser leur dossier.
Pourtant, en tant qu’agent immobilier spécialisé dans la gestion locative, vous savez que l’absence d’un garant n’est pas forcément synonyme de loyers impayés.
Découvrez comment accompagner au mieux les locataires sans garant tout en sécurisant les intérêts de vos clients.
En tant que professionnel de l’immobilier, vous hésitez à louer un appartement sans garant ? On fait le point sur les risques pour vos clients et votre agence immobilière.
Pour un propriétaire bailleur, un dossier de location sans garant est bien souvent synonyme d’insécurité financière.
Quand on se lance dans l’investissement locatif, on sait que le risque zéro n’existe pas. Mais on cherche à sécuriser ses intérêts. Alors pour éviter toute prise de risque inutile, on privilégie les locataires qui peuvent présenter un garant : ça renforce la crédibilité du dossier.
Du côté de l’agence immobilière, louer sans garant est également perçu comme une pratique risquée. En effet, les professionnels de l’immobilier cherchent avant tout à sécuriser l’investissement financier de leurs clients : leur crédibilité est entachée en cas de loyers impayés.
Accepter un dossier de location sans garant est une responsabilité supplémentaire pour l’agence immobilière : si le propriétaire rencontre le moindre problème d’impayé avec son locataire, il pourra considérer que l’analyse de la solvabilité du candidat n’a pas été assez rigoureuse.
Toutefois, les professionnels de l’immobilier savent également qu’exiger un garant peut constituer un frein pour certains locataires. Pour eux, accéder à un logement en location est beaucoup plus compliqué, et ce, même s’ils sont en capacité d’honorer leur loyer tous les mois.
Par exemple, les jeunes diplômés en CDI n’ont pas toujours la possibilité de demander à leurs parents de se porter garant. À ce détail près, leur dossier de location peut pourtant être solide avec un salaire 3 fois supérieur au montant du loyer.
Une agence immobilière ne doit donc pas forcément mettre de côté un bon dossier de location, sous le seul prétexte que le candidat n’est pas en mesure de présenter un garant. Dans un cas comme celui-là, le rôle de l’agence immobilière sera de trouver une alternative pour sécuriser les intérêts du propriétaire bailleur.
Savez-vous qu’il existe des solutions et des aides qui protègent aussi bien, voire mieux que le garant physique ? Voici ce que vous pouvez mettre en place dans votre agence immobilière.
Un garant moral ou payant a le même rôle que le garant physique. En effet, la caution s’engage à couvrir les loyers impayés en cas de défaillance du locataire. Toutefois, le garant payant est beaucoup plus sécurisant pour les propriétaires bailleurs.
En effet, un garant physique qui est solvable au moment de signer l’acte de cautionnement du bail peut très bien rencontrer des difficultés financières un an plus tard. De même, il peut changer d’avis et ne pas vouloir prendre en charge les dettes locatives qui lui incombent, et ce, même s’il s’est engagé avec une caution solidaire lors de la signature du bail.
Le garant payant est une solution bien plus intéressante :
Découvrez la Caution de Garantme.
Notre service de cautionnement facilite et sécurise le travail de votre agence : nous certifions les dossiers de location solvables avant la signature du bail, de quoi rassurer vos clients !
Autre alternative : la garantie loyers impayés.
Avec la GLI, les propriétaires bailleurs sont assurés de recevoir le montant du loyer à date fixe, y compris en cas de défaillance du locataire.
Mais quelle différence avec le garant moral ?
Il y en a deux :
Attention, certains dossiers ne peuvent pas être couverts par la GLI.
Dans ce cas, le plus judicieux est d’opter pour un garant payant, puis de basculer sur la garantie loyers impayés au bout de 6 mois.
Enfin, votre agence immobilière a tout intérêt à renforcer la vérification des dossiers locatifs. En prenant au sérieux l’analyse de la solvabilité des candidats, vous renforcerez votre crédibilité et serez en mesure de rassurer vos clients, tout en n’excluant pas les locataires sans garant.
Pour résumer, votre agence immobilière peut tout à fait convaincre un propriétaire de choisir le dossier d’un locataire sans garant en conseillant l’alternative la plus adaptée à la situation, à savoir le garant payant ou la GLI.
Bien sûr, nous vous recommandons d’analyser en amont le dossier des candidats sans garant pour uniquement proposer à vos clients les locataires les plus sérieux. Valorisez leur solvabilité en vous basant sur leur stabilité professionnelle, le montant de leur salaire ou encore leur historique locatif.
Découvrez la Caution et la Garantie Loyer Impayé de Garantme pour sécuriser l’investissement de vos clients : à vous de proposer l’alternative la plus adaptée pour les dossiers locatifs sans garant !