Trouver un logement dans l’Hexagone est parfois très difficile, en particulier dans les grandes métropoles. La demande est supérieure à l’offre et les candidats à la location sont nombreux à déposer leur dossier locatif auprès des agences et des propriétaires. Ceux-ci sont nombreux à exiger de la part des potentiels locataires des revenus élevés, de bons garants ou un statut CDI. Désormais, de plus en plus de locataires décident de falsifier leur candidature. Mais quelles sont les conséquences possibles et les risques encourus ? Garantme vous dit tout dans cet article.
Modifier un bulletin de salaire ou un contrat de travail, mentir sur le montant de son salaire ou celui de ses garants, fournir aux agences un document falsifié à l’aide d’un logiciel de retouche… De plus en plus de candidats à la location décident de falsifier leurs documents pour optimiser leurs chances et répondre aux exigences des propriétaires.
Face à la tension actuelle du marché location, la fraude au dossier locatif est un phénomène en pleine expansion : près de 30 % des dossiers seraient concernés en région parisienne, selon une étude. Les jeunes actifs, en particulier, sont nombreux à avoir falsifié leur dossier : près de 23 % d’entre eux ont déjà eu recours à cette pratique.
Quels sont les risques juridiques pour les candidats ayant falsifié leur candidature ?
La fraude au dossier locatif constitue un préjudice pour ‘’faux et usage”. En se référant à l'article 441-1 du code pénal, on apprend que ce délit est puni de trois ans d'emprisonnement et de 45.000 euros d'amende. De plus, selon l'article 313-1 du code pénal, la falsification d’éléments dans un dossier locatif peut aussi être considérée comme une escroquerie, également punie de cinq ans d’emprisonnement et de 375 000 euros d’amende.
Ainsi, quelle que soit la modification réalisée sur votre dossier, même légère (une date de contrat ou des fiches de payes modifiées, une rémunération augmentée, un titre de séjour falsifié…), la triche sur les documents locatifs constitue une fraude.
Il est vrai que les condamnations pour falsification de documents dans le cadre du dossier locatif restent rares. Toutefois, la fraude au dossier locatif reste risquée. Le propriétaire bailleur victime de fraude peut faire annuler le bail, au titre de l’article 1109 du Code civil.
Pour les propriétaires, une vérification minutieuse s’impose pour éviter les locataires malhonnêtes et s’assurer de la conformité des dossiers locatifs. Voici quelques conseils :
Locataires, comment mettre toutes les chances de votre côté, sans recourir à la fraude ? Découvrez nos techniques pour optimiser votre candidature :
Vous êtes candidat à la location, mais votre profil ne remplit pas tous les critères demandés ? La caution Garantme permet à des profils plus diversifiés d’accéder à la location (freelances, étudiants, salariés aux revenus plus bas ou hors période d'essai). Garantme se porte garant et prendra en charge toutes les procédures de loyers impayés ou de dégradation du bien. Une assurance en plus pour les propriétaires et un gage de sérieux.
Dans un contexte de tension immobilière, falsifier un dossier locatif peut sembler une solution rapide pour accéder à la location… Toutefois, les risques juridiques et les sanctions sévères rendent cette pratique dangereuse. Les candidats à la location doivent donc privilégier la transparence et l'honnêteté pour optimiser leur dossier de manière légale.